Nathaniel Eban

11-07-2006 à 12:23:59
Nom : Eban

Vrai prénom : Alice

Fausse identité : Nathaniel

Surnom:Nath l’Espagnol, Eban-Moins-Un-Doigt.

Age: 22 ans

Origine: La famille serait de lointaine origine anglaise. Tout ce que sait Nathaniel, c’est qu’elle est née et qu’elle a toujours vécu à Brest, jusqu’à ce que son père l’embarque sur son bateau. Pour le moment, Nathaniel nous reviens d’une île paumée au milieu de l’Atlantique. Heureusement recueillie par un navire marchand français, elle arrive donc à Amétrista en plus ou moin bon état.

Un peu d’histoire : (oui parce que c’est là que ça se complique, parce que j’aiiiiime les personnages compliqués… J’suis chiante, hein ?)

Arthur Eban, La-Dent-D’Or pour les intimes, était un « paisible » corsaire français, voguant par mers et par vaux pour sa Majesté le Roi de France, lorsqu’il débarqua aux Caraïbes après une chasse aux pirates un peu trop mouvementée. Là, il rencontra (ô miracle !) une mûlatresse, pour qui il resta plusieurs mois sur ces îles au beau climat. Elle mourut en couche, lui laissant deux enfants jumeaux. Alors, Arthur n’eut plus de raison de rester sur la terre ferme. Il reforma un équipage, reprit son bateau, La Jeanne-de-Brest (oui, ils avaient des noms pompeux et ridicules, à l’époques…), resté au mouillage durant tout ce temps, et fit voile vers les côtes bretonnes. Là, il laissa les enfants à leur grand-mère, chargée de les élever, et repartit en mer pendant plusieurs années, sans donner de nouvelles.
Alice et Nathaniel grandirent donc ensemble, avec pour rythme de vie l’école et la messe le dimanche. Ils étaient bons élèves, savaient lire, écrire, compter, et surtout, plus important aux yeux de leur aïeule, réciter leurs pater Noster sans se tromper d’une déclinaison. Les petits voisins étaient souvent invités à jouer à la maison, et vice-versa. Les marmots avaient parfois posé des questions quant à leurs parents, mais la vieille dame n’avait apporté que des réponses évasives. Leur père était marin, elle ne connaissait pas leur génitrice.
Ils connurent leur père alors qu’ils venaient de fêter leur neuvième anniversaire. Celui-ci fit en effet un passage fugitif en ville. Voir cet inconnu hirsute et fatigué leur demander de les appeler « papa » fut un choc pour les deux enfants, mais l’entendre raconter des histoires de navigation et de piraterie les passionnèrent. A son départ, Arthur leur offrit de nombreux présent venus des îles, dont un perroquet rouge et bleu nommé « Casse-noix », et leur promit de les emmener bientôt. Il dû tenir sa promesse quatre ans plus tard, au décès de la vieille Marthe, alors âgée de soixante-dix ans, ce qui était un âge plus que respectable pour l’époque.
A leur quatorzième anniversaire, donc, Arthur vint chercher sa progéniture. Il savait que c’était dangereux pour eux de les emmener en mer, mais après tout, Nath’ avait largement l’âge de servir comme mousse, et il savait que les jumeaux n’accepterait jamais d’être séparé.
Alice fut donc élevée et instruite en même temps que son frère de toutes les choses qui touchaient à la marine. Elle apprit à hisser les voiles, relever l’ancre, se servir d’un sextant, et monter à l’abordage comme un jeune garçon l’aurait fait. Les autres marins la considéraient comme leur petite sœur, et avait pris l’habitude affectueuse de la nommer « mon garçon ».
Pendant huit ans, ils voguèrent inlassablement, sans escales trop longues, comme si Arthur avait peur de toucher à nouveau la terre ferme. La navire tournait en milieu clos. Les têtes et les caractères ne changeaient que peu, et les adolescents avaient l’impression de se retrouver dans une grande famille. Lorsque Alice devint une femme, Arthur eu peur pour elle. On n’embarque pas impunément une trentaine d’hommes en mer pendant des mois… Cependant, la demoiselle, constatant que son aspect demeurait plutôt androgyne, fit le sacrifice de ses longs cheveux bruns, et délaissa ses larges jupons pour se saisir sans hésiter des vêtements de son frère. La poitrine compressée dans une bande de tissus, vêtue d’un pantalon et d’une chemise ample, on avait du mal à la différencier de Nathaniel, et les marins qui l’avaient élevé s’y trompaient. Alice était devenue la « petite Nath ».
Lorsque les apprentis marins, alors déjà plus vraiment apprentis, eurent vingt deux ans, leur père reçut l’ordre de se lancer à l’attaque d’un navire pirate voguant sur l’atlantique en direction du Brésil. La Jeanne, rapide esquif, eut tôt fait de rattraper le vaisseau un peu plus lourd du flibustier, et de se lancer à l’attaque. Cependant, les pirates, beaucoup plus nombreux qu’il n’y paraissait au départ, prirent rapidement le dessus. Nathaniel et Arthur furent tués. En voyant leur capitaine mourir, les marins, dans un sursaut d’énergie, parvinrent à faire fuir de justesse la plupart des aggresseurs. Lorsqu’ils aperçurent que l’un des enfants de leur défunt chef étaient mort avec lui, ils furent au desespoir. Ce fut ce moment là qu’Alice choisit pour se manifester. Son visage était couverte de sang, une longue balafre lui déformait la joue, si bien qu’elle demeurait méconnaissable. Le second de son père s’écria : « Regardez ! ! C’est Nathaniel ! ». La jeune fille, comprenant à quoi lui servirait une telle confusion, ne releva pas. Elle se savait très bien considérée sur le navire, mais pas assez pour pouvoir prendre le commandement. Elle n’était quand même qu’une fille ! Son premier geste fut d’interdire qu’on s’occuper des corps des memebres de sa famille. Elle voulait se réserver cet honneur mais également éviter qu’on la reconnaisse. C’est ainsi qu’elle s’installa dans son nouveau rôle.
A force de courage et d’endurance, l’équipage parvint à ramener la Jeanne, bien endommagée, au bord des côtes française. Là, l’équipage se sépara, car Alice ne possédait pas assez d’argent pour réparer le navire, et préféra répartir équitablement le butin entre ses hommes. Puis, elle vendit l’épave à un armateur capable de la restaurer, et s’en fut à Ametrista, afin d’essayer de chercher un nouvel embarquement, toujours sous le nom de son frère, car il est bien connu qu’emmener une femme à bord porte malheur…

Physique: Comme souligné dans l’histoire, Alice possède un corps assez androgyne. Petite poitrine, hanches pas très développées, musculature longue. Son visage ne possède pas d’imperfection particulière, mais il est de forme assez carrée, avec des sourcils assez épais. Sa bouche est bien dessinée, mais pas assez pulpeuse pour être à coup sûr celle d’une femme. Le nez est droit (un miracle). Une cicatrice parcours son visage de la tempe droite au menton, mais elle est fine, et la blessure n’était que superficielle. Fille de mulâtresse, Alice a la peau assez brune, disons basanée. Ses cheveux sont de jais, ondulés, d’où son surnom de l’Espagnol, parce qu’elle paraît réellement venir d’une contrée latine, même si elle n’en parle aucunement la langue. Elle porte un anneau sur l’oreille gauche. Elle est assez grande pour une femme (1m73), assez petite pour un homme. Pas vraiment « baraquée », pas vraiment d’une finesse extrème. Elle possède un beau sourire, mais ses traits demeurent souvent revèches ou nimbés de mélancolie. Il est presque impossible de deviner qu’elle est une femme, sauf si on la voit dévêtue.

Caractère: Alice, vous l’aurez compris, se fait passer pour son frère. Elle en a copié le caractère fort, un peu âpre, car elle pense que c’est l’apanage d’un homme quel qu’il soit. Elle-même, en tant que femme, demeure une personnalité entière, parfois très difficile à vivre. Elle peut devenir arrogante et très susceptible si on l’attaque, mais cela dénote surtout un manque flagrant de confiance en elle. Alice sait rire et s’amuser, mais elle demeure toujours sur le qui-vive. On dénote parfois chez elle un certain manque de subtilité face à l’humour, mais elle n’en demeure pas moins plus instruite que la moyenne. Elle est rusée, et sait tirer son épingle du jeu. Elle aime l’ambiance de franche camaraderie, et au sein d’un équipage, est très solidaire. Elle n’a pas l’habitude d’être à terre, et à vrai dire, n’apprécie pas vraiment cela. Le desespoir lui est inconnu, elle est plutôt fataliste, et hausse les épaules devant les difficultés. Elle tremble qu’on découvre sa véritable identité, c’est pourquoi elle peut paraître brutale.

Qualifications : Eduquée par sa grand mère, elle sait coudre. Etant allée à l’école, elle sait déchiffrer des textes et écrire, mais n’a jamais été très douée en orthographe. Du catéchisme, elle a retenu des fragements de latin. Du port de commerce, des rudiments d’anglais. Elle sait parler de manière correcte le français, maîtrise parfaitement le breton, qui est sa langue natale. Elle a un sens de l’orientation et des changements météorologique hors-pair. En fait, Alice est quelqu’un qui apprend sur le tas, un peu tout et n’importe quoi… Elle n’a pas son pareil pour monter en haut d’un mât et réparer des voiles.
Niveau navigation, elle peut sans problème occuper un poste de second, mais risquerait de grogner contre le capitaine et de se faire mettre aux fers pour insubordination ^^

Signe particulier : A la fâcheuse manie de se faire passer pour un homme.
Possède une cicatrice sur le visage.
Il lui manque l’index de la main droite, c’est pourquoi elle tire au mousquet de la main gauche.


Alors je me suis permis d'ajouter quelques rubriques. Si ca embête je les enlève, c'était juste pour expliquer un peu le bonhomme (ou plutôt la bonne femme)... SI ce personnage paraît trop compliqué je change...
11-07-2006 à 12:10:49
Aucun soucis! Tu as les accès, gente demoi... Heu, gent damoiseau!

celle qui écrit dicte le destin, qu'en sera-t-il du vôtre?
11-07-2006 à 12:23:59
hihi! Merci merci... Bon va falloir que je me trouve un avatar moi... Plus difficile par contre...

(C'est ça d'aimer les personnages zarb...Après faut assumer ^^ m'enfin comme ça tu n'es plus toute seule pour jouer ^^)